El hechizo de (La) Induráin

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Pamplona es una ciudad de contrastes: tranquila, limpia y educada durante todo el año; bulliciosa, anárquica y festiva durante una semana. El influjo de San Fermín hace diferente la ciudad. Orson Welles decidió que la Pamplona de pañuelo rojo y pantalón blanco pasara a ser parte de su legado, inmenso en la historia de Hollywood. Su Ciudadano Kane fue su punto más alto. Campanadas a medianoche, el referente a una ciudad transformada, que hace de una plaza pequeña, un escenario multitudinario y de una calle estrecha, el mito: Estafeta.

En 1985, año en el que nos dejó Wells, Miguel Indurain fue líder de la Vuelta a España durante cuatro etapas, el más joven en la historia de la ronda, que es la única grande que curiosamente no ganó. Miguelón es de Villaba, pegada a Pamplona, ciudad que respira ciclismo porque La Indurain recoge el legado de uno de sus más ilustres nombres. Desde que llegas a la capital navarra, respiras esa emoción que te lleva a soñar. Por estas carreteras, Miguel Indurain fabricó con fortaleza sus cinco Tour de Francia y sus dos Giro di Italia, trofeos que engalanan la Feria del Corredor de Villaba, donde los Indurain dan nombre al Pabellón municipal, centro de operaciones de la prueba.

Women bike…

Mi estreno en La Indurain fue además especial. Profesionalmente he podido comprobar la potencia y capacidad del deporte femenino. Pero esta vez, lo he vivido desde dentro. Y os digo: es mucho más de lo que se ve desde fuera. Lejos de las etiquetas, las women bike son de otra pasta. No sólo luchan por hacerse hueco a codazos en el pelotón de ciclistas y cicloturistas sino que lo hacen con una voluntad, ambición y competitividad imperturbables. Ha sido un experiencia magnífica compartir carretera con ellas. Y en lo personal. Ruth, Helen i Belén me ha hecho sentirme como en casa, como si nos conociéramos de toda la vida. La carretera nos ha unido para siempre, y Pamplona ha sido la quedada que ha forjado una amistad a prueba de pedaladas… Gracias

Navarra en bici

Salimos pronto de la residencia en que dormimos. Eran las 7. A las 8 era la salida a 4 kilómetros, en Villaba. Decidimos no arriesgar. Llegando a la salida, desayunamos. Alli encontramos otro aventurero, un valenciano curiosamente. Nosotros, llegados cada uno de un lugar, presumimos de grupo. Somos amigas (ellas eran tres, y la democracia lingüística me lleva a integrarme en su género), y así llegamos a la salida. Nervios. Sabíamos la hoja de ruta: yo era la rueda a seguir de Elena; Ruth iba por libre con el estopaniano «conociendo a la peña, invitando a cañas» y dejando que su dorsal (1206) luciera desde el anonimato hasta el señuelo de una empatía que batió el anonimato que a los ciclistas nos provoca el casco y las gafas. Y me falta Belén, mi compañera de viaje, quien convertió la Indurain en un pequeño thriller de su vida: superar con una voluntad de hierro cualquier adversidad. Una vez más. Tremenda. Su cabeza pasó de asumir sesenta kilómetros a querer recorrer cien, sin riesgo a acabar disuelta en la carretera. Brutal. Llegó y, como siempre, con una enorme sonrisa en la cara. La Jelen fue otra cosa: aguantó mi impulsiva forma de pedalear y me permitió disfrutar la ruta. En ciclismo es básico guardar. Y ella me ayudó a enseñar y salvar mi rueda trasera y, de paso, disfrutar de mi alma gregaria.

Mi Indurain

Nada más salir mis piernas me hablaban y me decían: haz lo que quieras. Aguantamos. En mi vida, el compromiso es incuestionable. Y ser la rueda de Helen fue mi Indurain. Como os decía, tengo gen de gregario, rodador. Mi forma de ir en bici es también una alegoría de mi vida: disfrutar dándolo todo y disfrutar llevando al límite mis fuerzas. No quiero ganar a nadie, sinó vencerme a mi mismo. Subidas, descensos, llanos… siempre disfrutando de esos valles, de esos parajes verdes, coquetos pueblos del norte de Pamplona, de la Navarra que se confunde con sus vecinos vascos, la hoja que completa el lauburu. El paraje te envuelve, las gentes de los pueblos miman tus oídos con sus ánimos, y la carretera dicta tu propia lucha: una parte de tu afición al ciclismo es el culto a ti mismo, el silencio con tu propio esfuerzo, el diván de reflexión de tus debilidades. Cada una de nosotras llevó a Pamplona sus problemas, sus miedos y sus imperfecciones. Pamplona, la bici, la amistad, que arrancaba en la ciudad de uno de los grandes de la historia del ciclismo, hicieron el resto. La magia de Wells llevando a San Fermín del altar divino al de la gran pantalla, la transformamos gracias a Miguelón, corriendo por donde preparó su gran palmarés, y paseando por la ciudad del pantalón blanco y el pañuelo rojo que nos llevó a cantar, celebrar y bailar hasta bien entrada la madrugada. La Indurain nos ha hechizado. Volveremos.

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Eux seules

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Eux seules Virginia Nicholson a écrit* sur une génération de femmes laissées seules par la Première Guerre mondiale avec une vie destinée à la famille. Les victimes masculines de la guerre ont laissé des orphelins, mais aussi les deux millions de femmes qui ont dû attendre sans homme à proximité, car il n’y en avait pas. «Pauvre s’il ne voulait pas se marier, mauvais s’il ne voulait pas», était l’allégation non écrite mais réelle de l’époque, qui a été le terreau de l’actuelle, comme le rapporte Acprensa Notre génération a changé la nuit pour l’après-midi, parmi de nombreuses autres réalisations. Désormais, les femmes font la fête en groupe ou voyagent seules ou entre amies… ou même entre amies. J’observe que les femmes ont enlevé (heureusement et définitivement) certains de leurs nombreux complexes, certains qu’elles avaient et d’autres qui ont été induits au cours de l’histoire : voyager seule, sortir faire la fête, ne pas abandonner son environnement… quelle que soit sa condition ou état matrimonial. Bien sûr, je parle de l’hétérosexualité. Je n’ai aucune idée de ces rôles dans la manière de se rapporter dans d’autres cas de condition sexuelle. Sûrement, en ce moment, j’observe plus ce concept du besoin d’un partenaire en nous les hommes. La plupart continuent d’équilibrer ce qui leur appartient avec ce qui leur est familier. Ce truc que, même si la police à la maison te donne l’autorisation d’être en retard, de sortir avec des amis, de voyager, de pratiquer ton sport/hobby préféré même au détriment de la vie de famille, tu dois être là. Et tu veux être «Ça me rattrape.» C’est comme si l’homme avait besoin de stabilité émotionnelle pour construire sa vie. J’observe que chez les hommes, notre rôle d’homme est devenu obsolète. Les femmes progressent. Sans trêve. Et, heureusement aussi, elles le font bien au-delà du format fermé du féminisme officiel. femme en groupe Cet été, je suis d’accord sur un voyage avec un groupe de femmes. Je ne connais pas la situation sentimentale de chacun d’entre eux (et je m’en moque). Je sais qu’ils voyagent seuls et qu’ils se réunissent. Dans certains cas, comme moi, à destination. Sans autre lien que la référence de quelqu’un qui vous a dit : « Tu viens à… ?). Et ce n’est pas la seule fois. Mon cercle d’amis proches est désormais moins un groupe, contrairement à ce qui s’était passé historiquement. Le moment des loisirs masculins est en couple. Il y a des situations concrètes de groupe. Mais, en général, j’observe que l’homme se déplace moins bien lorsqu’il est célibataire. Et la femme a appris à fuir les appétissants mâles alpha mais avec un bilan émotionnel qui, à la longue, les pénalise. Il semblerait que la femme ait enlevé son masque et ait pris pour elle le rôle de groupe lié aux hommes à ce jour. Au final, les gangs (partis et autres groupes) ont toujours été masculins. Et maintenant, je vois plus de groupes de femmes qui partagent la journée de leurs loisirs, que d’hommes, qui sont plus seuls. Virginia Nicholson à écrit* sur une génération de femmes laissées seules pour la Première Guerre mondiale avec une vie destinée à la famille. Les victimes masculines de la guerre ont laissé des orphelins, mais aussi les deux millions de femmes qu’ont dû attendre sans homme à proximité, car il n’y en avait pas. «Pauvre s’il ne voulait pas se marier, mauvais s’il ne voulait pas», était l’allégation non écrite mais réelle de l’époque, qui a été le terreau de l’actuelle, tel que rapporté par Acprensa Notre génération a changé la nuit pour l’après-midi, parmi de nombreuses autres réalisations. Désormais, les femmes font la fête en groupe ou voyagent seules ou entre amies… ou même entre amis. J’observe que les femmes ont enlevé (heureusement et définitivement) certains de leurs nombreux complexes, certains qu’elles avaient et d’autres qui ont été induits au cours de l’histoire : voyager seule, sort faire la fête, ne pas abandonner ils sont environnement… quelle que soit sa condition ou état matrimonial. Bien sûr, je parle de l’hétérosexualité. Je n’ai aucune idée de ces rôles dans la manière de se reporter dans d’autres cas de condition sexuelle. Sûrement, en ce moment, j’observe plus ce concept du besoin d’un partenaire en nous les hommes. La plupart continue à équilibrer la famille avec la famille. Ce truc que, même si la police à la maison te donne l’autorisation d’être en retard, de sortir avec des amis, de voyager, de pratiquer ton sport/hobby préféré même au détriment de la vie de famille, tu dois être la. Et tu veux être «Ça me rattrape.» C’est comme si l’homme avait besoin de stabilité émotionnelle pour constructeur sa vie. J’observe que chez les hommes, notre rôle d’homme est devenu obsolète. Les femmes progressent. Sans trève. Et, heureusement aussi, elles le font bien au-delà du format fermé du féminisme officiel. femme en groupe Cet été, je suis d’accord sur un voyage avec un groupe de femmes. Je ne connais pas la situation sentimentale de chacun d’entre eux (et je m’en moque). Je sais qu’ils voyagent seuls et qu’ils réunissent. Dans certains cas, comme moi, à destination. Sans autre lien que la référence de quelqu’un qui vous a dit : « Tu viens à… ?). Et ce n’est pas la seule fois. Mon cercle d’amis proches est désormais moins un groupe, contrairement à ce qui s’était passé historiquement. Le moment des loisirs masculins est en couple. Il y a des situations concrètes de groupe. De plus, en général, j’observe que l’homme déplace moins lorsqu’il est célibataire. Et la femme a appris à fuer les appétissants mâles alpha mais avec un bilan émotionnel que, à la longue, les pénaliser. Il semblerait que la femme ait enlevé son masque et ait pris pour elle le rôle de groupe lié aux hommes à ce jour. À la fin, les gangs (partis et autres groupes) ont toujours été masculins. Et maintenant, je vois plus de groupes de femmes qui partagent la journée de leurs loisirs, que d’hommes, qui sont plus seuls.

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Ci vediamo…

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Los Dolomitas son un coloso, pero son la suma de muchos esfuerzos. Desde que sales de Bérgamo, y te acercas a Bormio, te atrapa la violencia del paisaje, la altura desmesurada que provoca romper por los valles, bañado en su inicio por la  calma y la pausa del Lago de   Como. Llegando a Bormio, desde Tirano, desde la misma carretera, ya ves a la primeros  ciclistas, cada cual persigue su reto. El Stelvio nos enseñará que los Dolomitas existen para ser conquistados, para se retados. Y sus carreteras, sus enormes porcentajes de subida, su longitud desmesurada es una invitación a ser seducidos, conquistados con aire de heroicidad.

Eso sentí subiendo Gavia (por Bormio), Mortirolo (por la vertiente de la curva del malogrado Pantani), y el Stelvio, el puerto más alto de Europa, por sus tres lados (dos en relidad), la subida que te exige fortaleza, paciencia, temple, habilidad, superación y te añade un gran aporte de endorfinas y, como consecuencia, felicidad. Seguramente la misma del que acaba un maratón, un súper trail o un ironman. Poner tu cuerpo a prueba, buscar tus límites. Cada sábado, nuestro ECM sube su pequeño Stelvio, rivaliza con la diversión de poner a pruebo al rival, el amigo triturado al final con las cervezas y sana con la felicidad de jugar a ser ciclistas, a emular al Van Aert de turno, y a esperar la próxima salida

Pero subiendo el Gavia y el Stelvio, uno no sólo emula al ciclista sino que reproduce sus gestas en el lugar donde ocurren: en las curvas de herradura, en las interminables rectas de porcentajes inhumanos, en la descensos infinitos. Por esas carreteras han corrido  los  grandes del ciclismo. Y por esas carreteras los muertos, como dice Pepe, nos sentimos inmortales, estrellas por un día y un poco héroes. Al ECM no le va eso de lo importante es llegar o participar, sino que buscamos que a  cada uno no nos quede nada, y nos duelan hasta las pestañas sábado sí y sábado también. En Dolomitas, el ECM (por desgracia no todos pudimos estar) estuvimos, fuimos y combatimos como siempre, pero llegar arriba no estaba en duda. Disfrutar del dolor en el camino, tampoco. La última subida a Stelvio, la mítica, la de la pared infinita, zigzagueada por turnati descontadas hasta la  cima ha sido, no sólo lo más duro y más largo que he subido jamás, sino también lo más imborrable, el recuerdo que te lleva a volver. Porque los Dolomitas enganchan, son adictivos, proporcionan un placer masoquista inexplicable.

Hablando, comentando, cada uno de los que fuimos nos trajimos algo. Con Roque, subimos, mano a mano, Gavia y Mortirolo, con esa habilidad y gusto suyo por los puertos, la habilidad para orientarse y su enorme capacidad para entablar relación con la gente. Don de gentes. En la bici, incansable y insaciable. Stelvio desde Pratto, su hazaña. Gavia.»Molt tenen que ser els altres perquè m’agraden més que el Gavia», em va dir el primer dia. I crec que no ha canviat d’opinió. Y además, vimos a Annemiek Van Vleuten

A Pepe, no le hace falta decir, se le ve. Pasa por negar su clase, pero sube y sufre todo lo que sabe y más. Si canta (Cuando el español canta…, suele decir), disfruta. Roque le acopla y le guía cuando la pendiente te mina. Los Dolomitas de Pepe fueron ascensos de a quien la escalada su cuerpo (como a mi) no le beneficia… Pero sin duda Pepe fue bajar, descensos míticos con los que todos disfrutamos. Pero sobre todo, Pepe es buen rollo y muchas risas. Acompañado de una cerveza, es todo cachondeo. Vamooos Pepe… «Si estoy muerto…» Y así siempre. Pepe es Pepe.

Pastera es la experiencia, la elección de la superación, del que lleva en el adn el gol que, en la bici,es la estrategia del que acostumbra al triunfo a la corta. Cada pequeña  victoria es una conquista. El coloso Stelvio fue la gran final, el partido con hydratation pause más largo, el más exigente. Su capacidad de sufrir fue proporcional a los 26 km de ascensión, tan dura como encoratjadora. Las fuentes fueron pausas para saciar la sed y esconder las ranpas del sobre esguerzo. Como todos, disfrutamos del descenso. Y Pastera hace de la habilidad virtud y saca el máximo rendimiento a sus fortalezas. Stelvio dejó secuelas pero alimentó su competitividad, alimentada desde siempre.

Y el roxi vive en su hábitat natural. Los Dolomitas son su casa. Si fuera italiano, haría  de Bormio su casa. Así, normal que,no soló pretenda volver, sino que sueñe con un motor home con presencia permanente en los colosos que reinan los Dolomitas camino de los Alpes. Subir es casi una necesidad de su cuerpo escuálido, nacido para escalar al que une una hijoputed necesaria que le da una capacidad ganadora, a veces incluso mayot que su reconocible clase. Tormento is storm. Como dice Barón Rojo: no ver, no hablar, no oir…

CAROLINA

Y ese fue el punto de conexión, el Canina dolomitico donde la reunión nos lleva a la risa y a la expresión máxima de a endorfia. La risa, el pique y el relax se convierten en el recuperador de una nueva ruta. Con la bajada del Stelvio, la misma ruta que marcó el ascenso de primera hora. Dolomitas marca un antes y un después en el ECM, esperando que esta aventura anual sea más y mejor.

CI VEDIAMO…

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